Salon Fantastique 2017
Le Salon
Le Salon Fantastique se définit lui-même comme « Le Salon des Univers de l’Imaginaire ». Au sein de univers se trouve le Steampunk, univers que nous fréquentons à la fois parce que nous apprécions son esthétique mais aussi parce que c’est sans doute celui qui colle le mieux à la canne de combat.
Ce n’est pas la première fois que nous participons à cet événement puisqu’il s’agissait cette fois-ci de notre troisième inscription à cette convention qui nous accueille avec bienveillance (spéciale dédicace à Guillaume Besançon, l’organisateur du Salon).
Cette année, ce sont Jérémy, Guillaume, Aurélien, Amélie, Jérôme, Laura, Laurent, Julien, Philippe et moi-même qui avons endossé à la fois cette responsabilité et ce plaisir durant les trois jours qu’a duré le Salon, à nous partager entre d’un côté la tenue du stand où nous présentons nos activités, exposons quelques canne de notre collection et répondons aux questions, et de l’autre les arènes ou nous menons initiations et démonstrations.
La thématique de cette édition était : Les monstres. Après une séance intense de réflexions à base de Casimir et de lance-flammes (William, tu aurais fait fureur), nous avons orienté nos recherches vers l’utilisation de « monstres urbains », issus du réel ou de la fiction. Voilà pourquoi la classique lutte des classes que nous utilisons habituellement a fait place à un affrontement plus reptilien : le bien contre le mal.
Nous avons mis de côté des personnages trop difficiles à utiliser sans les nommer tel que Moriarty ou qui requéraient plus de démonstrateurs (Victor Frankenstein) pour nous tourner vers Jack l’Éventreur, Dr Jekyll / Mr Hyde et une créature mécanique purement inventée pour l’occasion, mais néanmoins fort méchante. Les esprits les plus critiques diront que ce personnage trahit notre incapacité à trouver un méchant de la gent féminine. Ce sont des esprits chagrins, je ne leur répondrai pas.
Démonstrations
Les démonstrations devaient mettre en valeur les monstres, les faire gagner deux ou trois de leurs combats en tête à tête avec des héros isolés, puis les faire perdre en 3v1 contre les gentils associés. Avec ce petit twist final qui consiste à ce que l’alliance entre les gentils les pousse également à s’acharner sur les méchants de façon brutale de façon à ce que le spectateur non consensuel se demande : qui est le monstre dans l’histoire ?
Concrètement, cela a sans doute été un peu trop subtil et pas forcément bien exploités, mais les démonstrations ont bien fonctionné. Les costumes étaient clairs, les rôles également. Nous avons basé ces démos sur trois passages en 1v1 puis un passage en 3v1. Durant les premiers, le méchant l’emportait; durant le dernier, ce sont les gentils qui gagnaient à la fin, mais non sans avoir poussé le méchant dans ses retranchements (avec des « attaques ultimes » des méchants et une propension non camouflée à encaisser de nombreux coups). Notre référence était : les boss de fin des jeux vidéos (très difficiles, avec des patterns à éviter, des attaques de zone, mais doivent mourir à la fin). Le résultat a eu l’air de plaire mais devra encore être peaufiné pour gagner en clarté.
Initiations
En plus des démonstrations réparties sur les 3 jours, nous avons pu initier des volontaires sur nos temps de passage. Parfois cela durait 20 minutes et il nous fallait aller à l’essentiel (rotations, protections, contrôle, reprendre l’initiative), parfois nous avions plus de temps (1h) et pouvions approfondir les sujets abordés (armés, manipulations, zones de touche).
Par groupes de dix à quinze personnes, nous avons ainsi permis à plus d’une centaine de curieux d’être initiés à notre discipline. Certains avaient déjà effectué les initiations les années précédentes, d’autres découvraient totalement, mais tous repartaient satisfaits, d’autant que nous offrions à chacun(e) à la fin la canne avec laquelle il/elle s’était initié(e).
Galerie photos
Bonus : un lien vers la galerie DeviantArt de Guillaume.