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Le Bazhataeg à Quimper (11-12 Avril 2009).

 Il pleut bien,

Les 11 et 12 Avril 2009, en voiture vers la mer.

En Bref, tout au bout ouest du monde, sous la célèbre pluie.        Pas neuf, ni bancal, le véhicule roule bien.

Menant Ker Ptain, Solennia, Dir M’andro et LoïX vers un week-end de détente ou d’efforts, suivant aspiration.

A précisément 2 heures de bouchon et 5 heures de route de Paris, ils atteignirent avec satisfaction le

Finistère, quelque peu fourbus par le voyage, déjà en train de digérer leur pizza de Rennes. Objectif : dormir.

            La compétition ? Fort bien agencée et fort agréable, il faut le dire. Mais la motivation était ailleurs…

Car à Quimper, quand on parle de crêpes, ce n’est pas pour faire semblant. D’ailleurs nous avons tous mis

            la main à la pâte et la pâte sur les biligs des crêpières que nous ne remercierons une fois de plus jamais

                                   assez pour leur accueil si convivial et ce qui transforme la sueur en satisfaction

                                                           Les vannes ont fusé, les tireurs de renom aussi, et c’est avec cette

                                                                                                           lueur de nostalgie fatiguée que les Apaches

                                                                                                          remballèrent leur 4ème place ex-aequo et

                                                                                                                      s’en allèrent, songeant à Nantes

deux semaines plus tard. A bientôt, Bretagne.

 

    N

O x E

    S

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Des Apaches chez les Titis.

Des Apaches chez les Titis!
Nous étions au gymnase de la Halle Carpentier pour disputer la rencontre par équipe « les Titis parisiens ».
Le samedi 31/01 et le dimanche 01/02.
Halle Georges Carpentier: 81, Boulevard Masséna, 75013 Paris
Le Gymnase est à gauche en entrant dans le complexe par le boulevard Masséna.

La preuve en est ce compte-rendu un peu tardif :


Nous arrivons

Dans le gymnase

En fanfarons

Mais sans emphase.

Accueil cordial

Et sur les stalles

Un peu s’installe

Un camp de base.

 

Rires du matin et bonjours

Donnent le ton, posent l’ambiance

Qui rythmera sur les deux jours

La foule de parisiens dense,

Allemands, anglais, still besser,

« Arvenes » recherchant leur aire

Ou provinciaux bien volontaires.

A monde fou plaisir immense.

 

Enfin ! Les assauts débutent à l’heure et s’enchaînent

Dans chacune des poules les Apaches trinquent :

Où Kptain, Ben et L’X luttent et montent avec peine

Sélénia, Di Mambo, François et Margaux vainquent !

Buffets froids, assauts chauds, mélangent en un éclair

Latéral fourchette et rotations arbitraires.

Hypocras et gâteaux, énergies communautaires

Plus que les craquements du châtaigner requinquent.

 

Experts en tête, Apaches après

Nice, Apaches derrière bretons

Sous l’azure de Mallarmé

Prend fin cette compétition

Où d’aucuns célèbrent à nouveau

Le succès du fort sur le beau

Et avec la fin des assauts

D’un coup retombe la pression.

 

S’enfuit dès lors

L’animation.

Gaillards dehors,

Vannés au fond,

Douchant d’eau claire,

Pliant affaires,

Saluant nos pairs,

Nous repartons.

Le X

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Apaches World Tour 2009.

Après
des tours et détours au
Maroc, un presque séjour-intensif
dans la Drôme, une longue
promenade au Monténégro, des
expéditions casse-cailloux dans
les plis les plus reculés de la
France, et une visite plus que
courtoise en Allemagne,


les Apaches envoient à nouveau
un émissaire au delà de l’horizon.

Chauffez vos soupes au paprika
et sortez vos chapkas,
le Apaches World Tour
s’arrète à Budapest!

After
some roaming and wandering
in Morocco, a nearly-intensive
session in Drôme, a long walk
through Montenegro, some
rock-tapping expeditions
in the most remote creases of
France, and a more-than-polite
visit in Germany,

the Apaches send once again an
emissary far beyond the horizon.


Warm up your paprika soups
and draw your chapkas,
the Apaches World Tour
stops in Budapest!

 Cliquez pour voir le film:  Click to watch the film:
    Youtube   
 Kewego   DailyMotion

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Le Miladiou à Villefranche (22-23 Novembre 2008).

Miladiou 2008 : un podium et une bonne position

 

Le temps d’un week-end, les Apacheus sont tallés faire ung toureu du côté de Villeufrincheu deu Rouérgue poureu participer ô Miladiiou. Finies pollution, grisaille et Leader Price, bonjour jaunure (c’est l’automne, la verdure a tourné), grisaille et Hyper U!

Arrivés tandis que l’air fleurait bon la pleuvaille fraichement dégouttée, et après avoir bien profité des petites routes de campagne pour découvrir avec stupéfaction que les vaches du cru étaient de fort petite taille et possédaient en plus de deux petites pattes palmées deux ailes et un grand cou, les Apaches sont allés déguster leur pizza rituelle dans une petite auberge de la Bastide, à deux pas de la place Notre-Dame, au confluent exact d’une marche erratique et d’une faim imminente. La bruine imposait le couvre-feu dans les ruelles pavées de la cité médiévale et il flottait dans l’air comme un parfum de châtaigner fraichement taillé.

 

Chapitre 1 : Engagement, fureur, chute

Kptain, François et Le X formèrent la première escouade et s’engagèrent la tête la première dans le conflit, ce qui leur permit de remporter toutes ses rencontres jusqu’au soir.  Sans doute la salade de gésiers de la veille n’était-elle pas innocente dans ce succès. Huit batailles, huit victoires dont deux à l’arrachée, beaucoup de sueur et un coup de sang qui faillit coûter cher. Tard le soir, le champ de bataille résonnait encore des cris, du fracas des cannes qui se brisèrent et des casques qui tombèrent au sol.

Malgré un nouvel apport en pizzas et salades de la région, le dimanche ne réserva pas le même sort à l’équipe que le samedi. Faut-il y voir une accoutumance à l’énergie bénéfique de l’alimentation italienne ou le fait qu’ils avaient fini par atteindre l’élite des troupes adverses? Toujours est-il que malgré deux tournées générales de pizzas royales les forces des Apaches 1 vinrent à leur manquer et ils s’abîmèrent finalement les dents contre les divisions Pessacaises et Montpelliero-Ruthénoises.

            Même pas grave, même pas mal, l’équipe 1 arrive quand même sur le podium à la 3ème place.

         

 


 

Chapitre 2 : Lutte, détermination, sur le fil

La seconde équipe, emmenée par le capitaine di Mambo de la Forge Royale, comptait parmi ses membres Ben, Sélénia et le DJeff. Ce dernier avait déjà chauffé l’ambiance en entraînant dans un branle-bas effréné alliés et adversaires grâce à ses enceintes télescopiques et à son inénarrable sens du mouvement saccado-rythmique.

Forts de leur préparation, ils attaquèrent en adaptant stratégiquement leur groupe à leurs adversaires. Las, Sélénia n’avait pas pris de dessert la veille et Ben a dormi dans la même chambre que Jeff ! Les performances ne pouvaient ainsi pas être optimales et ce n’est que 50% des victoires qu’ils réussirent à remporter sur leurs assauts.

50/50, sans couper la poire du manichéisme en deux, l’équipe 2 arrive en 6ème position.


 


Chapitre 3 : Ouverture, promotion,

            C’est avec un immense honneur que les Apaches ont offert à l’Apache d’Honneur 2008, Ismaël, un de leurs tous nouveaux tee-shirts promotionnels, de même qu’ils en ont pratiquement donné un à un super-prix-d’ami-pas-cher-c’est-quasiment-cadeau à Thierry qui était tellement emballé par l’idée qu’il a fallu négocier pour qu’il veuille bien le payer au même tarif que tout le monde !

            Au passage, si soutenir notre équipe vous intéresse, ou si vous n’avez pas encore de t-shirt gris dans votre collection privée, n’hésitez pas à nous contacter pour acquérir un de ces fantastiques exemplaires dont nous avons le secret !

            Et histoire de bien commencer la saison et de vous faire découvrir un peu plus le monde des Apaches, Ben vous offre pas 1, pas 1.5, pas 1.61803399 mais 2, oui 2 vidéos d’un seul coup ! Pour les découvrir, cliquez sur les images ci-dessous.

                       

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Apaches, saison 2mille8.

Par Di Mambo 


La « pause estivale » a permis a certains d’entre nous de se ressourcer, et à d’autres de bosser comme des bisons en furie. Les membres de la légendaire équipe de Paname ne furent donc pas à armes égales face à la reprise 2008. Suite à des entraînements dirigés de main de fer par notre manitou technique, j’ai nommé le X, il nous aura fallu deux mois pour revenir à notre niveau physique et à une harmonisation complète du Team compétition. Nous serons donc fins prêts pour le grand pow-wow du Miladiou, première rencontre officielle en cette année du rat (aucun rapport avec le grand patron, rassurez-vous). A cette occasion, laissez moi vous rappeler quelques qualités humaines et « cannistiques » de mes cher(e)s compagnon(e)s d’aire.


El Ben  : il nous a offert tout au long de l’année, via ses réalisations vidéo « pêchues » et talentueuses, des rêves et des souvenirs fabuleux. C’est un Team Coach exceptionnel. Sur l’aire, ses capacités physiques et stratégiques n’ont d’égale que son espièglerie. Musachi français du XXIième siècle, il maîtrise en effet parfaitement la technique de l’encerclement spiral. Comme Géronimo, l’âme fougueuse des Apaches est ancrée dans son cœur.


Kptain : ce pro du graphisme, grand artiste-voyageur, est également un combattant hors-pair spécialiste des tricks. Toujours prêt a en découdre, il se sert de sa canne comme d’un pinceau ou d’une Kalachnikov, suivant son inspiration. Tireur d’élite à l’âme de gentilhomme (mais pas trop quand même). Attribut : plume d’aigle bleue.


François, dit « Francesco la Salamandre » : d’une culture g. incroyable, c’est un chercheur en curiosités tout azimut. Sur l’aire, d’une concentration et d’une efficacité qui en inquiète plus d’un. Calme comme le saule du Japon (les techniques de respiration n’ont plus de secrets pour lui), mais grand comme le séquoia d’Amérique, il est prêt à déraciner l’adversaire. Ne vous fiez surtout pas à son mode « basse conso ». Vous vous réveilleriez les batteries à plat…


D-Jay Eff : Golden Boy fonky et dandy, l’aîné de notre équipe est aussi un sportif multiple. Entre deux voyages d’affaire, ce diplomate de la canne nous fait toujours retrouver le nord, autour d’un verre comme au volant du bus qui nous ramène à Paname. En assaut, le jet-lag n’a pas d’effet sur lui : il traverse l’aire en deux foulées, envoie son attaque fulgurante et retombe toujours sur ses pattes. Messieurs (et Mesdames !), on vous aura prévenu.


Selenia, dite « Selenia la guerrière » : Faut-il ici rappeler ses valeureux titres de gloire ? Disons plutôt que notre spécialiste des pétroglyphes de l’ex-URSS possède également les qualités d’une future championne : têtue, efficace et stylée. Notre digne (et unique !) représentante féminine revient toute fraîche d’un voyage en Serbie/Montenegro avec Kptain : l’oxygène slave dans le sang, c’est comme de la nitro dans le moteur d’une Ferrari. Attention aux radars sur la route de la victoire.


Le X : dans la vie, un scientifique pointu qui fait quelque chose que je n’ai toujours pas compris tellement c’est compliqué. Sur l’aire, un technicien d’une richesse et d’une maîtrise impressionnante. Chacun des ses assauts est un bijou. Pédagogue talentueux, il enrichi son style –déjà très créatif- par des techniques glanées auprès des maîtres et dans les ouvrages rares. Le fin penseur de notre discipline s’attaque au fond comme à la forme, et ne risque pas de s’arrêter avant longtemps.


Di Mambo : il admire les couteliers du monde entier et poursuit des recherches sur l’art ashanti. Sur l’aire, on le dit bondissant (un peu trop ?!) et esthétique. Cet apache, nantais d’origine, était un peu trop « à l’ouest ». Après un retour aux fondamentaux, le revoilà sur terre pour défier -entre deux sourires- le gotha de la canne de combat.



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Il était une fois, un championnat du monde…

« Attendez que je me souvienne… les championnats du monde. Ah oui, ça c’est passé vers un début d’automne ou une fin d’été. Une mi-septembre peut-être bien. Oui voilà, mi septembre. Je me souviens, il pleuvait déjà des feuilles mortes. Ca se passait loin dans l’est, en des terres encore inexplorées lors de cannistiques tribulations. Une ville étrange au nom de montagne, la demeure d’un seigneur enserrée dans une forêt comme un joyau dans son écrin.

L’endroit était fabuleux, imaginez un instant ce cadre: sur la large esplanade d’un manoir du XIXème, sur un sol léger de gravier, des aires étaient tracées à la poussière de craie rouge. Un soleil de fin d’après midi illuminait la façade ouvragée et embrasait les arbres alentours des milles couleurs d’un automne naissant. Une léger souffle d’air emmenait danser des feuilles mortes rouges et jaunes autour des participants. En contrebas sur un méandre du fleuve était amarré le drakkar d’une délégation nordique.

Au soir venu, les équipes se mirent à défiler devant notre hôte et sa cour. Drapeaux flottants au vent et fiers athlètes. La lumière déclinant, on alluma des dizaines de chandeliers pour… »

Alors là, Kptain, pardon mais tu dérailles !
J’y étais, moi, d’abord, je sais de quoi je parle ! (Et puis ça suffit avec les drakkars…)
D’ailleurs, je ne suis même pas sûre qu’il pleuvait des feuilles mortes, à Frankenberg. Il y avait de la brume, c’est sûr, mais pour le reste…
Bref, rien à voir avec la canne, tout ça ! Passons plutôt au résumé des faits :

Invitée à rejoindre la prestigieuse équipe féminine française, en compagnie de Nicole Chane-Foc et de Cécile Serris, et entourée de la non moins prestigieuse équipe masculine, composée de Benjamin Latt, Frodo van de Geuchte et Florian Adami, j’ai fait mes premiers pas dans une compétition de cette envergure en tentant de garder les petits pains aux céréales du déjeuner à leur place. Des poches sous les yeux, témoins de ma paisible nuit pré-compétition, un survêtement officiel sur le dos et, ne l’oublions pas, mon t-shirt apache contre mon cœur, j’ai attendu mon tour, tout comme mes compagnons de fortune (plus que d’infortune) ont attendu le leur.

Galvanisés par Thierry Vidal et Alain Descorsier, nos entraîneurs efficaces et attentifs, nous avons défendu les couleurs de la France avec, je l’espère, autant d’implication que d’application. Affrontant tour à tour Allemands, Coréens, Canadiens, Slovènes, Malgaches, Italiens, Britanniques et Hongrois, pour un grand tour du monde de la canne de combat, nous nous sommes hissés jusqu’aux plus hautes marches du podium, celui du classement individuel, mais également celui du classement par équipe.

Surtout, surtout, nous avons fait nombre de belles rencontres, autant sportives qu’humaines, comme il est d’usage de le dire. Approcher des cannistes d’autres pays, échanger avec eux, se donner des conseils, en recevoir, s’encourager, se féliciter a eu, à mon sens, autant d’importance que nos résultats.

Voir la délégation allemande ne sachant plus où se mettre au moment de la distribution de bretzels et de la démonstration de danses traditionnelles en costume, compatir avec la délégation française dubitative devant les saucisses en papier mâché de la soirée barbecue, admirer la délégation canadienne restée en t-shirt par –30 au soleil, voilà qui était aussi sympathique que de se démener sur l’aire et d’en sortir avec l’impression de s’être bien battu.


Le bilan, bien sûr, ce sont des médailles, mais aussi le sentiment d’avoir appris énormément, comme c’est souvent le cas en compétition, et d’avoir, quand même, participé à un événement exceptionnel.

C’est là qu’il faut évidemment remercier tout ceux qui se sont donné du mal pour l’organiser ainsi que tous les officiels qui étaient présents et bien présents, et qui nous ont permis de vivre une compétition des plus réussies. (Sans oublier l’office de tourisme de la ville de Frankenberg, Eder, pour la tasse « Frankenberg das ists’s » que nous avons reçue en cadeau. Elle trône sur mon bureau et je n’en suis pas peu fière)

Un seul mot pour finir : Va falloir s’y mettre, les gars, si on veut être prêts pour la prochaine !



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Le Championnat de France à Paris (10-11 Mai 2008).

Comment ? Le Championnat de France 2008, si j’m’en souviens ? Ah, ça, mes souvenirs sont vagues, mais ils sont bien présents, mon jeune ami. C’était il y a quoi ? Six, sept mois, que’qu’chose comme ça… J’étais jeune et insouciant à l’époque ; je n’demandais qu’une chose, c’était de m’éclater sur l’aire avec ma bande de potes. Alors on s’est équipé, on a pris d’quoi manger – de quoi t’nir facilement quelques heures – et on est parti là-haut dans le XVIIème, carrément d’l’aut’ côté de Paris. On était bien motivés, ça oui, alors on n’a pas mis plus d’quarante ou quarante-cinq minutes pour arriver jusque-là. C’a pas été facile, il a fallu faire plusieurs changements, mais finalement on y est arrivé sans encombre.

 

Apparemment la rumeur s’était répandue et on n’était pas les premiers en débarquant sur place. Y’avait même des gens qu’étaient venus de plus loin qu’nous, de Clermont-Ferrand et d’autres de Toulouse si j’me souviens bien. C’était tous des braves gens avec qui on se s’rait bien entendus, mais y v’naient pour la même chose que nous et ça, on pouvait pas les laisser faire.

 

Alors on s’est dit une chose qui nous a pt’être perdus maint’nant que j’y r’pense avec le r’cul. On s’est dit : « chacun le sien et on se retrouve après ». Ouaip, on avait pt’être bien mis la barre un peu haut. On s’croyait invincibles parce qu’on était soudés comme les cinq doigts d’la main. On n’était pas le club des cinq mais presque. Sauf qu’à cinq contre trois ou quat’ fois plus on n’a pas t’nu la route.

 

Di Mambo est tombé l’premier, alors que la bataille commençait ferme. Il a pas vu v’nir les attaques et on n’a rien pu faire de not’ côté pour lui donner un coup d’main avant qu’ça tourne mal. Mais ç’avait été un coup dur au moral et Ben, François et moi on n’a pas t’nu le choc. Ils sont arrivés comme des molosses et se sont débarrassés de nous comme s’ils avaient envie d’nous bouffer tous crus. Y restait que Sélénia, qui a continué à corriger ses adversaires. Jusqu’à ce qu’elle tombe contre l’insulaire qui avait décidé de rien partager. C’est normal, on aurait fait pareil à sa place, c’était la mentalité d’l’époque qui voulait ça. C’était vachement bien joué d’la part de not’ p’tite guerrière, elle était à deux doigts de glaner l’titre, mais elle a quand même eu l’vice-titre.

 

Enfin bon tout ça c’est du passé. Si c’était à r’faire j’dirais qu’y faudrait pas s’emmerder avec les soi-disant règles de fair-play et les attaquer à deux ou trois contre un pour pas leur laisser une chance. Ou dans l’dos, pendant qu’y s’y attendent pas. Ch’sais pas trop. Ah ! C’est des bons souv’nirs que tout ça, ça fait du bien d’les faire ressortir de temps en temps et j’vous r’mercie d’m’avoir écouté jusqu’au bout.

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Les images animées des Apaches.

Ici se trouvent toutes les productions vidéomatographiques des Apaches, ramenées de maintes expéditions au delà de cet horizon.
Dans l’ordre des lunaisons:

– XI/2007: Miladiou 2007
Miladiou 2007

– XII/2007: Special Tricks
Special Tricks

– I/2008: Les Titis Parisiens 2008
Les Titis Parisiens 2008

– VI/2008: La coupe de France 2008
La coupe de France 2008

– XI/2008: Miladiou 2008
Miladiou 2008

– I/2009: Apaches World Tour 2009 : Budapest
Apaches World Tour sur Youtube
Apaches World Tour sur Kewego
Apaches World Tour sur Dailymotion

– 2009/2010: La Canne… par les Apaches
épisode 01: la droite et la gauche
épisode 02: l’anatomie
épisode 03: des nouveaux mots
épisode 04: Allez!
épisode 05: l’équipement
épisode 06: soif
épisode 07: saut

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Les Internationaux de France à Quimper (29-30 Mars 2008).

Demat les aminches!


Foin de quiproquos, campement à Quimper, et cap sur la mer! Voyage sous l’eau, vitesse pépère, aucun accroc, sans commentaire. Soirée spaghettos, repas presto pour respecter l’horaire. Dès matin tôt, abandon du berceau, sortie illico vers le débarcadère. En proue Touco, rends-nous forts et fiers !


Entre deux aires, concours de seaux et casques à l’envers. Entre deux eaux, échanges de mots sous paratonnerre. Tout était beau, rien de travers. Crêpes à gogo, en veux-tu ça va plaire, succulence et savoir-faire. Saint-Jacques-poireaux ou caramel du tonnerre, disparus bobos, plaies, fiascos et revers.


En résumé :

Beno tâte l’éclair, enchaîne subito et toujours accélère. Souffle sirocco, zéphyr des praires chasse les bulots, tournoie bien haut, fonce vent arrière ! Face au premier numéro la pression à zéro lui permet de s’y plaire. Aux tourbillons de latéraux, voltes et feintes succédèrent. Cendres et poussières, descente d’air chaud, le vent s’ancre en terre tandis que conquiert le Uno. (en 1/8èmes)


Kptain sur bateau survole les flots, esquive les canots, renverse les paquebots, fait tanguer les cabotières. Manque de pot ou coup de calcaire, étarquer ne fait pas l’affaire, l’embarcation prend l’eau et aborde la galère. Hisse et oh, matelot, cachalot sous gravière! (en 1/8èmes)


Sélénia change de peau, devient sans sursaut Sélénia la Guerrière. Baisse le front, arque le dos et surprend ses pairs. Pas de victoire mais à défaut les féloches des adversaires. Résonnent encore les échos des hourras et bravos que son talent requiert. (en 1/4ts)


Franco sort du lot et dérange l’ordinaire. Par son style et son air, aussi par son manteau, aussi bleu que nouveau, étudié pour l’assaut, fin révolutionnaire, spécialement pour l’affaire décroché de la patère pour coiffer au poteau les retardataires. Dynamique aéro mais concurrents millénaires mènent trop vite à vau-l’eau les espoirs téméraires. (en qualifs)


        Di Mambo dessert avec brio les secrets et mystères des temples martiaux. Mi panthère mi oiseau, duo de guerre serré comme un étau, danse des nerfs souple comme un roseau, c’est l’alliance éphémère du mortifère et du beau. Barreau de fer, cage à corbeaux, le félin s’y perd et prend un rateau. (en 1/8èmes)


        Jeff l’homme disco donne le ton, fredonne l’air. Eteignez les lumières, faites chauffer la sono, enlevez vos impers, coiffez vos coupes afros ! Fente arrière et tango, concert de croisés hauts. Pas d’équerre, c’en est trop, la chute s’opère sur le do. (en qualifs)


        Le X au bistrot délaisse la bière pour une menthe à l’eau. Persévère dans le lot, pose son verre, pèse ses mots, affute sa rapière et tempère son égo. Mental dans un pot, fentes de travers, se casse les molaires alors même qu’il déterre les jolis coquelicots. (en 1/4ts)


Conclusion :

Kenavo les potos, merci et bravo et à bientôt sur une aire !


Bonus cadeau, l’ami Beno -que dis-je ? le frère- livre presto

>>sa vidéo dernière<<.