Les Titis Parigos.
Frères d’arme, planquez vos fourgaines et prêtez-donc vos loches à la ballade que je m’en vais vous servir sur un plateau d’argent.
Profitant d’une occasion trop rare de se mettre sur leur trente-et-un, les Apaches sautèrent dans le métral le dimanche 27 janvier dernier pour aller défendre les couleurs de leur Pantruche préférée dans le garage Carpentier du côté de la cité chinago du XIIIème.
Deux aires, dix équipes et une organisation au poil allaient passer une journée en commun pour une seconde édition des Titis Parisiens, mais à laquelle les Apaches participaient pour la première fois.
L’équipe de Sélénia, admirablement menée par celui qu’on ne nomme plus tant est déjà grande sa réputation, et leur valeureux coéquipier Smaïn, ont arraché avec bravoure la première place à l’équipe des briscards officiels qui totalisaient depuis leurs débuts, dit-on, la bagatelle de plus de 150 cannes cassées à eux trois !
En troisième position se placèrent ces furieux furibonds de Sophie et Arnaud, épaulés par (là j’ai un trou, si quelqu’un peut m’éclairer) qui se défendirent tant et si bien qu’ils réussirent à recaler à la 4ème place ex-aequo les équipes composées d’une part du X, d’Ismaël et de Karine et de l’autre de Kptain, Laurent et Philippe.
Les gars de Guillou Di Mambo et de Jeff (Jean-Philippe et Rémy) arrivèrent 6ème ex-aequo.
Ben, Bernard et Jean-Luc accédèrent à la 8ème place du classement.
Enfin François, Philippe et Hubert (si j’ai bien suivi les modifications d’équipe) se positionnèrent quant à eux à la 9ème place.
Ce fut donc comme nous l’attendions une rude et belle journée, ni trop ni trop peu fatigante, avec juste ce qu’il fallait d’entrain et d’adrénaline pour sauter d’une aire au gigantesque buffet garni (nous fûmes gâtés et gâtâmes gratos en retour de grands gâteaux goûtus) et de ce buffet au jugement, si bien que la journée passa avant qu’un clignement de paupière de buffle ne retentisse à l’horizon.
En toute fin de journée, les Apaches furent heureux de remettre à Ismaël un Apache d’honneur pour l’ensemble de son œuvre car c’est avec beaucoup d’humour et d’audace qu’il affronta la journée, tel un véritable brave sur le sentier de la gare (si on ne se prépare pas à l’avance, on finit toujours par rater un cheval de fer).
A très bientôt pour les Internationaux de France à Quimper. Travaillez dur, soyez prospères et rebecquez-vous, frères, de la fouettaison mastarée !