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En quelques images, les Apaches au Miladiou.

Oyez, et Zieutez chevaliers de la canne et autres compagnons qui vous promenez ce jour du cote de notre Tipi Parisien.

Quel jour sommes nous ? juste « un lendemain matin » non ! car encore chargé des échos de nos batailles.

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Rendez-vous compte.

Dur week-end que celui des 24 et 25 Novembre. Revenus fourbis d’une excursion dans les moyennement hautes terres du Sud, ayant franchis aller et retour les plutôt-élevées terres du centre avant de revenir pétris de courbatures, d’hématomes et de genoux détraqués en moins, les Apaches retrouvèrent avec une fatigue non dissimulée le confort de leurs pénates panaméennes au creux desquelles ils savourèrent ce qu’ils vécurent comme probablement l’un des meilleurs week-end de compétition de leur vie (surtout en tant qu’Apache).
 
Pourtant, leur voyage ne présageait rien de bon : non seulement Coco perdit la vie dans un accident de portière aussi dramatique que fatal (ce qui n’est pas peu dire), mais il plut, venta et brouillarda tant et si fort qu’ils durent s’empiffrer de tout ce qui leur tomba sous la main en guise de seule occupation, vu qu’une sorte de décision collégiale tacite les empêchait de jouer à « je pense à un chiffre entre 1 et 999 milliards, devinez lequel », leur passe-temps favori.
Bref rien ne s’annonçait alors aussi bancal que la situation dans laquelle ils se jetaient à bras raccourcis, sauf peut-être un dahu unijambiste dans l’escalier de la Tour de Pise.
Il leur fallut tout le réconfort d’un restaurant italien (qu’aurait été un voyage dans la région s’il n’y avait pas eu de pizza-aligot-saucisse?) ainsi qu’une bonne nuit de sommeil réparateur pour retrouver leur entrain légendaire et se lancer dès les plus fraîches heures de l’aube (enfin juste après le petit déjeuner de 9h30 en tout cas) à la recherche de provisions pour les deux fatigants jours à venir, mais surtout en quête d’un remplaçant pour leur Coco national à la mémoire de qui ils avaient un peu la gueule de bois en ce beau jour de marché.

Une fois les poches bien remplies, l’équipe de Clermont-Ferrand rencontrée, la compétition reportée quelques heures plus tard en raison d’une indisponibilité du gymnase, une mascotte dénichée sous la forme d’un toucan de bois au bec levé qu’ils nommèrent prosaïquement « Touco », et la troupe renforcée par l’équipe des Charlemontois, tous les braves se rendirent sur le lieu de la bataille où ils accomplirent les rites ancestraux qu’ils avaient appris tous seuls au gré des rencontres : formation du tas, mise en évidence de la mascotte, application des tissus moletonnés de guerre et danse chauffante rectangulaire. La lutte fut rude, les combats épiques et les victoires nombreuses. Est-il besoin de préciser que durant ce tournoi mettant en lice quatorze équipes, 2128 latéraux extérieurs, 1993 latéraux croisés, 212 brisés, 45 croisés haut, 25 enlevés et 10 croisés bas furent exécutés, 21 sorties d’aire, 39 lâchers de canne et 4 avertissements furent comptabilisés, 13 cannes furent brisées et 62 litres de sueur furent dépensés? A-t-on même besoin d’évoquer la hargne, la détermination et la sportivité qui émana des 30 tireurs impliqués dans cette lutte sans merci dont ont réussi à tirer leur épingle du jeu les trois équipes de tête?

Car oui, au-delà de la technique, des cabrioles ou de l’efficacité (suivant les objectifs), ce trio de tête sut s’imposer malgré les obstacles qui lui barraient la route sous la forme de groupes plus ou moins bien identifés de tireurs issus de tous les coins de la France, de Mérignac à Agen en passant par Clermont-Ferrand, Figeac, Pessac, Schiltigheim, Rodez et bien entendu Paris.

Force fut de constater que les batailles furent parfois rudes mais tout le temps agréables et courtoises. Kévin et Benjamin L. atteignirent donc la première place (de peu, de peu…), Kptain, Ben et Le X arrivèrent seconds, Frodo et Guillaume B. la troisième. Ces trois équipes furent généreusement récompensés de laguioles gravés à leur position! Quant aux deux autres équipes des Apaches, François et Di Mambo arrivèrent 7èmes et le capitaine DJeff et Sélénia prirent la 8ème position.

 
Je suis fier de pouvoir maintenant annoncer les récompenses décernées par ces sauvages des faubourgs :
– le Tipi d’or va à l’ensemble de l’équipe de Clermont-Ferrand pour la bonne humeur qu’ils savent véhiculer avec eux.
– le Sorcier de jade est remis à Frodo pour ses manipulations manipulatoires et son aisance à virevolter.
– le Totem de buis céleste (attention, c’est prestigieux) est érigé sans hésitation à Philippe JOLY pour toute l’organisation et la patience qu’il a su mettre en oeuvre pour que tout se déroule dans les meilleures conditions.
 
Enfin, une fois n’est pas coutume, les Apaches ont décidé de remettre un prix en interne :
– le Tomahawk de plomb revient à Guillaume Di Mambo, le guerrier qui a su jouer du poignet pour envoyer sa canne directement et bien malgré lui dans ce que l’on appelle par chez nous « le nez de Kptain ».

ApAAAAAches

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Puisque rien ne suffit.

Les ApAches débArquent de leur peinArde PAnAme nAtAle. Canne à la taille, plume au vent et envie d’en découdre, c’est sous la houlette de leur leader, le discolonel Jeff (cf. infra), que ces scalpeurs de canettes s’entraînent à lever le coude pour préparer leurs coups.
Virant, voltant, vidant, volant, ils incarnent à leurs propres yeux, par le biais de ce que tout-un-qui-de-droit pourrait vulgairement nommer « hypertrophie malléolaire », « la quintessence de la recrudescence des réminicences des absences de leur adolescence » ou, pour ne pas avoir l’air d’omettre d’être plus clair (amusez-vous), « l’hypersubstance rétrorémanente de leur polymorphisme idiosyncrasique« .


H
AhA

« Pas besoin de devise, nous avons de l’humour », telle est notre devise, qui pourra éventuellement se muer en « Pas besoin de parades, nous avons des protections » si l’occasion se présente ou si quelque paradoxe malin y était détecté par nos détracteurs.
A ce propos, des rumeurs circulent déjà à notre sujet selon lesquelles (ce ne serait pas des rumeurs si je ne vous les divulguais point) nous serions un certain nombre dans nos rangs. Je vous le dis tout de suite : ces vilipendages ne sont pas fondés.
J’ai également entendu dire qu’il résidait dans nos propos comme une absence totale d’air sérieux, ce à quoi je ne prêterai pas plus d’attention que l’évocation que vous êtes en train de lire, étant entendu que nous en sommes aussi pourvus qu’un pilote de cargo de limes diamantées en perdition au-dessus Guantanamo.

Attachez vos OGM, Arrachez vos ceintures et venez donc Apacher avec nous!


Le X

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Dj, light my fire

Miladiou moins 7 jours. Entrainements Disco avec le capitaine des Apaches aux platines, ca chauffe, ca chauffe!

D’ailleurs, le voici qui nous parle:

Je m’adresse à mes camarades ApAches : la saison déjà bien engagée par nos entraînements démarre concrètement cette semaine à Rodez, Aveyron.

J’aime la province et la campagne surtout quand elle va vite en TGV ; manque de bol, on est parti pour 16h de train… qu’une grève pourrait encore fortuitement nous épargner. Qui sait… !

L’incertitude brise la volonté, brise la liberté ! Non ! Les ApAches ne se laissent pas aller au tourment existentiel. Il est un déterminisme certain qui leur fera tout supporter (le train, le froid, la solitude, les sandwichs beurre mous, voire même une défaite toute relative).

Celui qui nous imposera comme les incontournables, les incontestables challengers de l’ordre établi.

Cette année, les ApAches raniment le coeur de la grande, la belle, la noire et sauvage Paname ; Cette année, les ApAches brandissent leur cannes et s’élève alors du fond de leurs coeurs une rumeur assourdissante : celle de leur force, de leur volonté inébranlable d’être craints, de combattre et de vaincre.