Titis Parisiens 2013, 9ème édition
Détails
- Date : les 19 et 20 janvier 2013
- Lieu gymnase Elisabeth, Paris 14
- Compétition par équipes de 3 ou 4 tireurs, en tenue complète
- Droit d’inscription de 20€ par personne
- Forclusion pour l’inscription le 11 janvier
- 2 équipes par club maximum
- Accès à l’inscription et aux informations complètes en cliquant ici
Canne et pavés, le surin au gorgeoir, les Titis…
Alors du coup, on est partis armés. Parce que quand même, y a de l’enjeu. On savait qu’on allait devoir se battre : défendre nos croissants le samedi, lutter pour nos parts de galette le dimanche. La vie est dure, dans les faubourgs. Heureusement, la duraille ça rend fort, comme dirait le philosophe. Peut-être pas assez vu que, par deux fois, les gars d’en face ont eu nos scalps sous le surin. Mais on est beaux joueurs, on leur en veut pas, parce que c’était beau, vrai, vous auriez vu ça !
Y a eu des gagnants, des perdants… Cinquième, avec sept assauts gagnés sur neuf, y a pas de quoi rougir, hein ? Et les combats qu’on a perdus, bah… on les a pas perdus pour rien. On sait là ou ça fait mal, maintenant, et pas qu’aux jambes.
Faut le dire en passant, en plus d’être beaux joueurs, on est sympa, des fois. On a rien dit sur Strate qu’avait pas de fourchette, qu’aurait vendu son royaume s’il en avait un pour un truc à trois dents. Nous on sait que des carottes râpées, mangées avec les doigts, ça traumatise un homme.
Et puis on a tiré nos guimpettes aussi, et un paquet de fois. A la clique de Bordeaux et au gratin de Nice, parce que ça envoyait, aux Ricains, aux Angliches, parce qu’ils ont fait des bornes et qu’ils ont assuré, aux gars un peu nerveux, avec sifflet et gong qu’ont fait le sale boulot, et puis c’est pas fini mais ça ferait trop long.
D’ailleurs on en rajoute : nous on a nos chouchous et faut bien qu’on en parle. Déjà y sont neuvièmes et c’est pas rien quand même. Ils savent comment on se bat, ici, sur les pavés, et comme aminches, ils dépotent. Nicole, Thomas, Sebastian, pour revoir Paname, les gars c’est tout quand vous voulez !
Au fait, si vous savez pas lire, regardez les images !
(faut dire merci à Strate, hein ! Et si vous êtes un pote, rendez-lui sa fourchette)
Des Apaches chez les Titis.
Des Apaches chez les Titis! Nous étions au gymnase de la Halle Carpentier pour disputer la rencontre par équipe « les Titis parisiens ». Le samedi 31/01 et le dimanche 01/02. |
La preuve en est ce compte-rendu un peu tardif :
Nous arrivons
Dans le gymnase
En fanfarons
Mais sans emphase.
Accueil cordial
Et sur les stalles
Un peu s’installe
Un camp de base.
Rires du matin et bonjours
Donnent le ton, posent l’ambiance
Qui rythmera sur les deux jours
La foule de parisiens dense,
Allemands, anglais, still besser,
« Arvenes » recherchant leur aire
Ou provinciaux bien volontaires.
A monde fou plaisir immense.
Enfin ! Les assauts débutent à l’heure et s’enchaînent
Dans chacune des poules les Apaches trinquent :
Où Kptain, Ben et L’X luttent et montent avec peine
Sélénia, Di Mambo, François et Margaux vainquent !
Buffets froids, assauts chauds, mélangent en un éclair
Latéral fourchette et rotations arbitraires.
Hypocras et gâteaux, énergies communautaires
Plus que les craquements du châtaigner requinquent.
Experts en tête, Apaches après
Nice, Apaches derrière bretons
Sous l’azure de Mallarmé
Prend fin cette compétition
Où d’aucuns célèbrent à nouveau
Le succès du fort sur le beau
Et avec la fin des assauts
D’un coup retombe la pression.
S’enfuit dès lors
L’animation.
Gaillards dehors,
Vannés au fond,
Douchant d’eau claire,
Pliant affaires,
Saluant nos pairs,
Nous repartons.
Les Titis Parigos.
Frères d’arme, planquez vos fourgaines et prêtez-donc vos loches à la ballade que je m’en vais vous servir sur un plateau d’argent.
Profitant d’une occasion trop rare de se mettre sur leur trente-et-un, les Apaches sautèrent dans le métral le dimanche 27 janvier dernier pour aller défendre les couleurs de leur Pantruche préférée dans le garage Carpentier du côté de la cité chinago du XIIIème.
Deux aires, dix équipes et une organisation au poil allaient passer une journée en commun pour une seconde édition des Titis Parisiens, mais à laquelle les Apaches participaient pour la première fois.
L’équipe de Sélénia, admirablement menée par celui qu’on ne nomme plus tant est déjà grande sa réputation, et leur valeureux coéquipier Smaïn, ont arraché avec bravoure la première place à l’équipe des briscards officiels qui totalisaient depuis leurs débuts, dit-on, la bagatelle de plus de 150 cannes cassées à eux trois !
En troisième position se placèrent ces furieux furibonds de Sophie et Arnaud, épaulés par (là j’ai un trou, si quelqu’un peut m’éclairer) qui se défendirent tant et si bien qu’ils réussirent à recaler à la 4ème place ex-aequo les équipes composées d’une part du X, d’Ismaël et de Karine et de l’autre de Kptain, Laurent et Philippe.
Les gars de Guillou Di Mambo et de Jeff (Jean-Philippe et Rémy) arrivèrent 6ème ex-aequo.
Ben, Bernard et Jean-Luc accédèrent à la 8ème place du classement.
Enfin François, Philippe et Hubert (si j’ai bien suivi les modifications d’équipe) se positionnèrent quant à eux à la 9ème place.
Ce fut donc comme nous l’attendions une rude et belle journée, ni trop ni trop peu fatigante, avec juste ce qu’il fallait d’entrain et d’adrénaline pour sauter d’une aire au gigantesque buffet garni (nous fûmes gâtés et gâtâmes gratos en retour de grands gâteaux goûtus) et de ce buffet au jugement, si bien que la journée passa avant qu’un clignement de paupière de buffle ne retentisse à l’horizon.
En toute fin de journée, les Apaches furent heureux de remettre à Ismaël un Apache d’honneur pour l’ensemble de son œuvre car c’est avec beaucoup d’humour et d’audace qu’il affronta la journée, tel un véritable brave sur le sentier de la gare (si on ne se prépare pas à l’avance, on finit toujours par rater un cheval de fer).
A très bientôt pour les Internationaux de France à Quimper. Travaillez dur, soyez prospères et rebecquez-vous, frères, de la fouettaison mastarée !